Eh oui nombrilisme!

Le 9 Janvier 2012, répondant à Michel Aoun leader du Courant Patriotique Libre qui avait critiqué l’Orient le jour de manquer de responsabilité dans leur ligne éditorialiste (un euphémisme pour sûr!), Michel Touma écrit ceci:

L’Orient-Le Jour défend les mêmes valeurs et sa ligne éditoriale portant sur les grands dossiers nationaux (relations avec la Syrie, libertés publiques, système politique, cause palestinienne…) obéit aux mêmes positions de principe, indépendamment des personnes et des parties.

Donc les positions de principes qui tanscendent l’appartenance à un parti politique libanais et qui sont censées informer les « dossiers nationaux » sont:

– relations avec la Syrie (primo!)
– libertés publiques (grande cause nationale…)
– système politique (ça veut dire quoi?)
– cause palestinienne (Ah oui, il fallait la glisser celle là, politesse oblige)

Et quoi d’un voisin qui s’appelle Israël?! Pas étonnant que c’est le grand absent de cette longue et lumineuse liste, surtout s’il ne rime pas beaucoup avec « les positions de principes ». De nobles principes en perspective!

Philosophie georgienne

Quand Michel Hajji Georgiou interview Samir Geagea leader des Forces Libanaises, ça discute pas que de petite politique! Pour nos archives:

Samir Geagea, imprégné de hégélianisme dans sa vision de l’avènement de l’Esprit dans l’Histoire, est convaincu que l’Iran et ses instruments font fausse route. Lorsqu’on lui parle de la fin de l’histoire selon l’eschatologie mahdivi, et qu’on lui dit que la vision iranienne de l’histoire est exactement antihégélienne, qu’elle vise même à la destruction du temps historique rationnel occidental tel que nous le connaissons, et qu’elle est donc délirante, Samir Geagea répond, laconique, du tac au tac : « Non, non… pas délirant… de l’Iran. »

Paru dans le quotidien l’Orient-le-jour le 5 Janvier 2013.