Encore ce Liban-Sud!

J’avais décidé de ne plus écrire directement sur le texte de l’Orient-le-Jour, jusqu’au moment ou j’ai lu hier leur en-tête: Le Liban-sud vole la vedette au gouvernement
C’était suivi d’un article de Lelia Mezher intitulé: Le Sud raye la formation du gouvernement de la liste des priorités. Le jour d’avant, l’OLJ titrait que la UNIFIL rappelait le Liban-sud « à l’ordre ».

Ce Liban-sud se comporte comme un trouble-fête. Dans l’économie de la fête de l’été Beyrouthin, on ne comprend pas très bien pourquoi, les gens du Liban-sud refont des siennes. Certes, il y a des sujets plus important que ce qui se passe dans la périphérie. Heureusement que l’article de Mezher jette un œil sur l’affaire:
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Étude de texte: L’éditorial de Nagib Aoun

La seule manière de déconstruire le texte l’orient-le-jourien (nous serions tous plus ou moins d’accord pour dire qu’il y a un texte l’orient-le-jourien, vu que tous les journalistes qui y écrivent le font plus ou moins de la même manière, utilisant les mêmes expressions, mêmes tournures de phrases, mêmes références historiques sinon mêmes injures conceptuelles), oui la seule manière, est de procéder militairement.

Ce qui veut dire procéder par étape, en prenant chaque phrase et chaque semblant d’idées séparément, afin d’en extirper la résonance distinctive d’un certain contexte historique et social qui en dit long sur la condition d’un certain type de francophone, et d’un milieu où j’ai grandi et où je livre des guerres constantes.

Nagib Aoun, rédacteur en chef de l’Orient-le-Jour essayait sûrement de répondre aux quelques articles critiquant leur engouement haineux face à l’annulation du spectacle de Gad Elmaleh, quand il écrivait l’éditorial d’une finesse comme on n’en trouve plus, le 13/07/2009. Nous considérons que cet article nous est adressé et le recevons comme une bonne opportunité pour donner le coup d’envoi à une série de textes sur le style l’orient-le-jourien.
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« La honte »: l’affaire Gad Elmaleh au Liban

Il y a quelques jours, le comédien français marocain Gad Elmaleh a dû annuler trois représentations de son spectacle, programmé au Festival de Beiteddine, suite aux pressions de plusieurs groupes dont le Hizbullah fut l’aile médiatique la plus suggestive. Ces groupes dénonçaient des liens étroits qu’il aurait entretenu avec l’État d’Israël. Quelques jours plus tard, le comité du Festival de Beiteddine annonçait qu’ Elmaleh était toujours le bienvenu, mais il semblait que la décision fut prise en France par les managers du comédien ayant pris peur pour la sécurité de ce dernier. Aussitôt que cette nouvelle fut annoncée, une ruée d’accusations a fusé des différents éléments francophones du pays dont principalement le journal l’Orient-Le Jour, et certains groupes sur le site internet facebook pour condamner les pratiques médiatiques du Hizbullah, perçues comme des intimidations. « C’est la honte » pouvait-on lire un peu partout sur facebook et dans le courrier des lecteurs de l’Orient-Le Jour. Et oui, qu’est ce que vont penser les gens!
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