La seule manière de déconstruire le texte l’orient-le-jourien (nous serions tous plus ou moins d’accord pour dire qu’il y a un texte l’orient-le-jourien, vu que tous les journalistes qui y écrivent le font plus ou moins de la même manière, utilisant les mêmes expressions, mêmes tournures de phrases, mêmes références historiques sinon mêmes injures conceptuelles), oui la seule manière, est de procéder militairement.
Ce qui veut dire procéder par étape, en prenant chaque phrase et chaque semblant d’idées séparément, afin d’en extirper la résonance distinctive d’un certain contexte historique et social qui en dit long sur la condition d’un certain type de francophone, et d’un milieu où j’ai grandi et où je livre des guerres constantes.
Nagib Aoun, rédacteur en chef de l’Orient-le-Jour essayait sûrement de répondre aux quelques articles critiquant leur engouement haineux face à l’annulation du spectacle de Gad Elmaleh, quand il écrivait l’éditorial d’une finesse comme on n’en trouve plus, le 13/07/2009. Nous considérons que cet article nous est adressé et le recevons comme une bonne opportunité pour donner le coup d’envoi à une série de textes sur le style l’orient-le-jourien.
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